Assurance-chômage : Des pistes d’évolution inacceptables en l’état abonné

Le 12 novembre, lors d’une réunion de travail sur le suivi des réformes, le ministère a présenté aux partenaires sociaux ses pistes d’évolution de la réforme de l’assurance-chômage… dont il n’entend pas changer la philosophie. Adaptation des règles, report du bonus-malus, etc. : tour d’horizon et réactions.

Par Anne-Sophie Balle— Publié le 13/11/2020 à 10h28 et mis à jour le 14/01/2021 à 13h59

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Inscrit à l’agenda social, le suivi des réformes est, en période de crise sanitaire, un dossier encore plus sensible… surtout quand il s’agit de lien vers le contenu : L'assurance-chômage. À la fin septembre, une première rencontre avait permis de tâter le terrain, la CFDT appelant le gouvernement à renoncer à sa réforme. « La bonne formule, c’est que l’on remette tout à plat, et sûrement pas en essayant de bricoler ce qui avait été mal fait par le gouvernement précédent ! » Mais malgré l’annonce d’un nouveau report de la réforme (au 1er avril) du fait du rebond de la crise, le gouvernement accepte uniquement un aménagement de certains paramètres.

Sur les conditions d’éligibilité au régime, deux pistes sont avancées par le ministère : revenir à quatre mois de travail (contre six) pour ouvrir les droits… uniquement pour les moins de 26 ans ; ou laisser tous les demandeurs d’emploi sur une période d’affiliation de six mois, avec un possible rechargement des droits dès quatre mois (contre six actuellement). Concernant le calcul du salaire journalier de référence, dont la réforme durcit drastiquement les règles, le gouvernement propose d’introduire un plancher afin de limiter partiellement la forte…

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