[Dossier Emploi] Service civique, un sas pour mieux rebondir abonné

Face à l’incertitude, de nombreux jeunes choisissent de se tourner vers le service civique, le temps d’y voir un peu plus clair dans leur parcours scolaire ou leur insertion professionnelle.
Une parenthèse dont ils attendent beaucoup, à l’image de Sarah et Candice, qui viennent de commencer leur nouvelle mission.

Par Marie-Nadine Eltchaninoff— Publié le 20/10/2020 à 07h03 et mis à jour le 14/01/2021 à 13h59

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À tout juste 18 ans, un bac STMG (sciences et technologies du management et de la gestion) validé en pleine crise de Covid, Sarah Charrier vient de commencer une mission de six mois en service civique auprès de l’association La Cravate solidaire. Ce n’est pas exactement ce qu’elle avait prévu au printemps dernier.

La jeune fille avait alors déposé sur Parcoursup des demandes d’inscription en BTS d’économie sociale et familiale. Mais les réponses tardent, tout est ralenti du fait de la crise sanitaire. « Finalement, j’ai préféré m’engager en service civique à La Cravate solidaire, une association d’aide aux chômeurs que je connaissais, explique Sarah. C’est pile le domaine qui m’intéresse, j’aimerais devenir assistante sociale ! »

L’association propose des séances de coaching à des personnes envoyées par Pôle emploi ou les missions locales et leur fournit des tenues adaptées à la situation d’entretien d’embauche. « J’assure la prise de rendez-vous, j’explique aux candidats le déroulé de la journée et je les reçois, détaille-t-elle. J’ai un vrai rôle et des responsabilités. »

Les responsables de l’association m’ont dit que je pourrais enchaîner ma mission avec un contrat d’alternance et passer mon BTS.

La jeune fille, qui vivait chez ses parents à Blaye (Gironde), a loué un studio à Bordeaux pour se rapprocher de son travail. Elle apprécie cette liberté nouvelle, même si l’indemnité de 580 euros ne suffit pas à lui garantir une totale autonomie. Ses parents l’aident, rassurés sur un point : Sarah ne laisse pas tomber ses études. « Les responsables de l’association m’ont dit que je pourrais enchaîner ma mission avec un contrat d’alternance et passer mon BTS. »

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