Le dialogue social se tend dans l’intérim abonné

temps de lectureTemps de lecture 5 min

iconeExtrait de l’hebdo n°3780

Depuis un an, les sections syndicales sont sur la brèche pour faire vivre le dialogue social et accompagner des salariés parfois très impactés par la crise sanitaire. Tour d’horizon d’un secteur emblématique de la santé économique du pays.

Par Fabrice Dedieu— Publié le 01/06/2021 à 12h00

Selon Prism’emploi, 65 000 ETP (contrats de travail temporaire et CDI intérimaires) ont été détruits entre mars 2019 et mars 2021, soit une baisse de 8,7 % en deux ans.
Selon Prism’emploi, 65 000 ETP (contrats de travail temporaire et CDI intérimaires) ont été détruits entre mars 2019 et mars 2021, soit une baisse de 8,7 % en deux ans.© Hamilton/RÉA

Chez Adecco, l’ambiance est électrique. Le 18 mai dernier, la CFDT et sept autres syndicats, réunis en intersyndicale, ont appelé les salariés de l’entreprise d’intérim à débrayer. Ils revendiquent une augmentation du budget social, jugé ridicule lorsqu’on le compare à ceux des autres entreprises du secteur, l’intégration dans les négociations annuelles obligatoires (NAO) des salariés intérimaires, dont ceux en CDI intérimaire (CDII). Et, surtout, la remise en question du nouveau système de rémunération…

Pour continuer de lire cet article, vous devez être abonné.

s'abonner

Déjà abonné ? Connectez-vous