Les aléas de la prime aux travailleurs précaires abonné

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iconeExtrait de l’hebdo n°3766

Annoncée à la fin novembre 2020 par le Premier ministre pour les employés des secteurs touchés par la crise, l’aide d’urgence pouvant aller jusqu’à 900 euros est prolongée jusqu’à la fin mai. Mais les dysfonctionnements sont nombreux. Alors que les tensions augmentent, plusieurs syndicats de Pôle emploi appellent la direction (et l’exécutif) à prendre la mesure du problème.

Par Anne-Sophie Balle— Publié le 23/02/2021 à 13h00 et mis à jour le 02/06/2022 à 09h58

Le refus de versement de la « prime permittents » à des allocataires qui y ont droit, les demandes de remboursement de trop-perçus consécutifs à des erreurs imputables à Pôle emploi et la poursuite de la crise sanitaire génèrent des tensions de part et d’autre du guichet.
Le refus de versement de la « prime permittents » à des allocataires qui y ont droit, les demandes de remboursement de trop-perçus consécutifs à des erreurs imputables à Pôle emploi et la poursuite de la crise sanitaire génèrent des tensions de part et d’autre du guichet.© Gilles Rolle/RÉA

1. L’aide concerne « ceux qui ont travaillé plus de 60 % du temps en 2019 » et « qui…

Au premier versement, début février, nombre des 400 000 travailleurs précaires ou saisonniers éligibles à la « prime permittents » ont déchanté. Seulement quelques euros versés sur leur compte en banque quand l’exécutif promettait une aide exceptionnelle pouvant aller jusqu’à 900 euros1

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