Mal-logement, la bombe à retardement abonné

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iconeExtrait de l’hebdo n°3764

Alors que la crise sanitaire perdure, le mal-logement s’accroît et concerne des publics jusque-là inconnus des services sociaux. Dans son 26e rapport, publié le 2 février, la Fondation Abbé Pierre alerte sur le risque d’explosion des expulsions en 2021 du fait de la détérioration des conditions économiques.

Par Guillaume Lefèvre— Publié le 03/02/2021 à 15h34 et mis à jour le 02/06/2022 à 09h58

« 4,1 millions de personnes souffrent de mal-logement ou d’absence de logement personnel et 12,1 millions de personnes sont touchées à des degrés divers par la crise du logement. »
« 4,1 millions de personnes souffrent de mal-logement ou d’absence de logement personnel et 12,1 millions de personnes sont touchées à des degrés divers par la crise du logement. »© Simon Lambert/Haytham-RÉA

« C’est une bombe à retardement, prévient la Fondation Abbé Pierre (FAP). Avec la crise sanitaire, la crise du logement est devenue plus grave et plus profonde. » La FAP vient de publier son rapport annuel sur le mal-logement en France et pointe la triste réalité des faits : « 4,1 millions de personnes…

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