Naissance d’une section à l’Agence de développement pour la Normandie abonné

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iconeExtrait de l’hebdo n°3760

La Fédération Interco et la CFDT-Cadres aident des militants de la fonction publique territoriale à organiser le dialogue social dans leur établissement du Calvados.

Par Claire Nillus— Publié le 14/01/2021 à 11h20 et mis à jour le 02/06/2022 à 09h58

De g. à dr. : Laurent Dumanche, CFDT-Cadres ; Delphine Christian, membre de la section CFDT de l’ADN ; Laurent Perrin, secrétaire général ; Aparajita
Sen, secrétaire adjointe ; Stéphane Sochon, secrétaire général d’Interco 14.
De g. à dr. : Laurent Dumanche, CFDT-Cadres ; Delphine Christian, membre de la section CFDT de l’ADN ; Laurent Perrin, secrétaire général ; Aparajita Sen, secrétaire adjointe ; Stéphane Sochon, secrétaire général d’Interco 14.© Syndheb

En septembre 2020, la CFDT avait organisé l’opération #Réponsesàemporter en vue de rencontrer les travailleurs qui subissent de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire. Pendant trois jours, elle leur avait donné rendez-vous dans 500 points de rencontre à travers toute la France. « C’est lors de ces journées que j’ai fait la connaissance de Delphine Christian et de Laurent Perrin à Caen. Ensemble, avec le Syndicat Interco du Calvados, nous avons créé la section CFDT de l’Agence de développement pour la Normandie », explique Laurent Dumanche, secrétaire national à la CFDT-Cadres chargé de la fonction publique. « Ils sont venus sur le stand me confier les difficultés rencontrées avec leur direction. Je leur ai alors proposé un accompagnement commun avec Stéphane Sochon, le secrétaire général du Syndicat Interco du Calvados. Latente depuis un moment, leur idée de monter une section CFDT s’est concrétisée à la suite de cet échange. »

Mettre fin à des procédures inacceptables

L’Agence de développement pour la Normandie (ADN) est le guichet d’entrée en matière de développement économique et de soutien aux entreprises normandes. Créée par la Région en 2016, elle résulte de la fusion des deux agences qui existaient avant la loi NOTRe en Haute- et Basse-Normandie, et regroupe 55 agents, majoritairement des cadres A et A+ de la fonction publique territoriale.

À l’issue du premier confinement, Delphine et Laurent, chargés d’animer un réseau d’entreprises, se sont retrouvés sur un siège éjectable. « On nous a dit que notre service (composé de sept agents) ne pouvait plus fonctionner “en présentiel” et qu’il devait disparaître. » Un comble, puisque ce service permet de faciliter les échanges concernant les difficultés et les bonnes pratiques des industriels de…

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