Qualité de l’air dans le métro : une victoire CFDT abonné

Cela fait dix-sept ans que la CFDT-Transports et Environnement alerte sur la mauvaise qualité de l’air que respirent des millions de salariés et de voyageurs dans les réseaux ferrés souterrains de transport.

Par Claire Nillus— Publié le 23/10/2020 à 07h56 et mis à jour le 12/01/2021 à 09h44

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En 2015, une étude de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), demandée par la CFDT, avait démontré l’existence d’un « risque sanitaire respiratoire et cardiovasculaire lié à l’exposition chronique des travailleurs aux particules de l’air des enceintes ferroviaires ».

Au terme de nombreuses actions afin de sensibiliser les pouvoirs publics et les directions des entreprises, la CFDT a finalement saisi la justice en avril 2019 et déposé un recours devant le Conseil d’État pour qu’il exige que soient revues à la baisse les normes d’exposition des travailleurs aux particules fines, dix fois supérieures dans les tunnels que celles autorisées à l’air libre… Le Conseil d’État a enfin donné raison à la FGTE-CFDT et, fin juillet, la Haute Assemblée a sommé le gouvernement de modifier, d’ici à la fin février, les valeurs limites d’exposition aux poussières actuellement autorisées dans ces espaces confinés.

L’action se poursuit

L’aberration réglementaire par…

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