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Pouvoir d'achat : le grand écart

Ils espéraient un redémarrage de l’économie salvateur, mais celui-ci ne l’a été que partiellement. Nombre de secteurs ont du mal à retrouver leur rythme passé, ce qui joue sur le niveau de vie et les nerfs de millions de Français. Entre diminution des ressources et incertitudes quant à l’avenir, les salariés sont dans l’expectative. Portraits croisés.

Par Anne-Sophie Balle— Publié le 21/12/2020 à 13h29 et mis à jour le 02/06/2022 à 09h58

Ça ressemble à une zone de turbulences. Des petites secousses qui font vaciller l’appareil, mais que l’on parvient à stabiliser. « Les premières semaines, c’est comme ça que nous avons vécu la crise de la Covid. Puis le trou d’air est arrivé », résume Julien Ritter, concepteur 3D dans une boîte d’événementiel.

Il est habitué à réaliser des stands pour les salons internationaux, mais le confinement a stoppé toute programmation d’activité. « Notre boss nous a d’abord dit qu’on redémarrerait en juillet, mais il a fallu rapidement se faire une raison. » D’annonces gouvernementales en textes réglementaires, l’événementiel s’est retrouvé au rang des secteurs protégés, dont l’activité, même partielle, ne peut pas reprendre. « Le stand, c’est terminé pour 2020 », lâche, amer, ce trentenaire en chômage partiel à 100 % depuis la mi-mars.

Comme lui, 8 millions de salariés ont été mis au chômage partiel au début de la crise sanitaire. À la fin de l’été, ils étaient encore 1,3 million. Passé le contrecoup…

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